La Foire International du Livre du Venezuela (FILVEN) 2015, qui a lieu à Caracas chaque année, est la grande fête de la culture dans notre pays, réunissant dans un espace agréable et bien organisé ces acteurs qui font un effort infatigable les 365 jours de l’année dans le but de faire avancer d’un pas ferme l’industrie éditoriale et créer des produits de qualité pour le public, la raison d’être de leur passion. L’une des tâches les plus nobles de la foire est celle des personnes chargées des stands des maisons d’édition, qui dès très tôt, tous les jours de l’évènement, font tout pour que l’achat des livres ne soit pas un simple échange commercial; bien au contraire, leur intention est d’offrir une expérience humaine mémorable, de semer l’envie du retour. Et c’est une stratégie payante dont l’exemple est notre conversation avec deux libraires : M. Luis Colmenares, de la maison d’édition Vadell Hermanos ; et M. Julio Villamizar, de Libros La Merideña. Ils ont montré leur satisfaction face au nombre de public qui a visité la foire et qui sortent les mains pleines de livres, de toute la sagesse y gardée. Ces deux hommes, chargés des stands de Vadell Hermanos, livres du genre politique; et de Libros La Merideña, qui vend des livres classiques de la littérature universelle, latino-américaine et des livres pour les enfants, nous racontent leur vision des différents types de public qui rendent visite à la foire : par exemple, ceux qui viennent demander immédiatement des titres spécifiques ou ceux qui se promènent avec les yeux par les exemplaires et qui décident acheter une œuvre qui attire leur attention et qui, parfois, bavardent avec le libraire et demandent son opinion para rapport à l’œuvre ou bien une recommandation, faisant confiance à sa sagesse et sa longue marche dans ce monde des lettres et du papier. A la fin de la journée, il est difficile de voir les gens sortir de la foire les mains vides : et c’est parce qu’il semble un péché le fait de visiter ce paradis de la littérature nationale et ne pas amener au monde réel un souvenir de l’aventure, choisi de la main des aimables libraires.